Textes critiques
Thibault Loucheux, Magazine Snobinart, janvier 2023
Kate Wyrembelska : « Mon œuvre reflète ma personnalité : pleine de paradoxes, à plusieurs facettes »
Interview de 5 pages dans Snobinart, magazine culturel du Sud de la France
Virginie Moreau, Magazine Hérault Juridique & Économique, 28.10.2020
«[...] A l’entrée, malgré ses couleurs vives, sa “Déferlante” psychédélique évoque selon l’artiste les émotions provoquées par le déferlement d’images sur nos écrans, notamment sur le Covid : peur, inquiétude, fatigue… Des déclinaisons “coulent” sur les marches de l’espace Saint-Ravy, signifiant ainsi une sorte de déliquescence de la société de l’information.
A travers sa représentation de nageuses synchronisées/désynchronisées en vidéo et sérigraphies sur toiles et papier, Kate Wyrembelska dénonce la mécanisation de nos vies, emprisonnées dans un système répétitif, selon elle.
[...] ».
Thibault Loucheux, Magazine Snobinart, 28.10.2020
"[...] Swimmers est une exposition immersive dans un univers aquatique à travers des vidéos, installations, sérigraphies et peintures. A travers ses œuvres, Kate Wyrembelska critique la société médiatique et les stéréotypes tels que le corps parfait, transformé en machine. Pour sa critique, l’artiste utilise des vidéos de natation synchronisée : “sport dans lequel la performance doit toucher la perfection bien qu’elle demande un effort et ne soit pas naturelle.“
Lorsqu’elle débute son travail sur l’exposition Swimmers, Kate Wyrembelska travaille avec des formes figuratives. Au fur et à mesure qu’elle crée, les formes de ses peintures mutent vers l’abstrait, comme si la figure de la nageuse se déformait vers des traits psychédéliques.
Une exposition sensationnelle qui nous emmène immédiatement dans l’univers aquatique de Kate Wyrembelska. [...]".
Bathing Beauty , Bernard Teulon-N, Magazine L'Art-Vues, 04.12.2020
„[...] Le corps alors se voit prisonnier de son image. La peinture, et tout ce qui fait cadre en général, marque bien cet état de claustration qui prend une valeur non seulement socio-politique mais métaphysique. L'art de la publicité, clinquante comme un miroir déformant, et l'esthétisme idéaliste en général, ont poussé jusqu'au cynisme d'exploitation de la condition naturelle du corps, dans sa finitude infinie pourrait-on dire. Sans doute KW, de par ses origines, est-elle plus que toute autre, sensible à cette condition. Et plaide-t-elle, plus que toute autre, pour son émancipation [...] ».
Bernard Marcadé, critique d'art et organisateur d’exposition indépendant.